Adrénaline et zen

Le jour où j’ai ressenti l’envie de réaliser un saut en parachute fait partie de ces instants étranges qui vous marquent à vie : c’était en découvrant Point Break. Ce soir-là, en voyant Utah et ses ses camarades s’amuser comme des enfants en plein ciel, j’ai su qu’un jour, je devrais moi aussi faire un tel saut de l’ange. Et vous savez quoi ? C’est exactement ce que j’ai fait il y a quelques jours, en effectuant un saut à Bondues. Bien entendu, depuis, saut en parachute tout le monde veut savoir à quoi ça ressemblait. Néanmoins, c’est délicat à raconter. Et je comprends mieux aujourd’hui pourquoi il y a si peu de retours d’expérience sur ce sujet. J’aurais tendance à dire comme tous les habitués : il est presque impossible de comprendre si on ne l’expérimente pas soi-même. Ce dont j’ai pris conscience là-haut, c’est que même si on tombe à grande vitesse, on ne ressent presque jamais compte de la vitesse. Il n’y a pas de repères fixes pour s’en rendre compte. Sur la route, on est conscient de la vitesse grâce aux marquages au sol qui passe. Par contre, en altitude, il n’y a pas de décor : il n’y a donc pas vraiment de sensation de vitesse, genre Superman traversant les cieux. Il n’y a qu’un seul moment où j’ai vu la vitesse à laquelle nous tombions : c’est lorsque nous sommes passés à côté d’un nuage. Pour autant, les sensations sont carrément grandioses. Mais elles sont en définitive très différentes de ce que je croyais. Ce qui marque, en fait, ce n’est pas tant l’adrénaline (celle-là, on la ressent plus avant de quitter l’appareil) : c’est le sentiment de liberté ahurissant qui nous prend aux tripes. Dès qu’on a sauté, on se sent parfaitement libre. Si vous envisagez de faire un saut en parachute, c’est quelque chose qu’il vaut mieux savoir: plus que des sensations fortes, on y trouve surtout la paix intérieure ! Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé mon saut en parachute, si vous êtes intéressé.

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